
Sous les attaques incessantes et le blocus qui limite l’arrivée de l’aide humanitaire, Gaza fait face à une catastrophe humanitaire marquée par une pénurie d’eau potable, de nourriture, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène.
En raison du blocus et des bombardements israéliens, la bande de Gaza, déjà frappée par la famine, a enregistré sept nouveaux décès liés à la malnutrition au cours des dernières 24 heures, dont deux enfants.
Dans un communiqué publié lundi, le directeur du ministère palestinien de la Santé à Gaza, Mounir el-Bursh, a précisé que cinq personnes, parmi lesquelles deux enfants, avaient succombé à la faim et à la malnutrition ces dernières heures. Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de victimes de la famine s’élève à 263, dont 112 enfants.
Selon les autorités locales, 88 % des infrastructures civiles ont été détruites. L’armée israélienne frappe régulièrement les zones où se réfugient les Palestiniens déplacés par les bombardements et les ordres d’expulsion. Sur une population estimée à 2,3 millions d’habitants, environ 2 millions auraient été contraints de quitter leur foyer, parfois à plusieurs reprises.
Beaucoup survivent dans des tentes précaires ou des écoles surpeuplées, sans installations sanitaires suffisantes, ce qui favorise la propagation des maladies contagieuses. Les bombardements israéliens visent quotidiennement ces camps et lieux d’accueil civils.