
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé vendredi qu’au moins 64 300 Palestiniens avaient été tués depuis octobre 2023 dans la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza, qualifiée de génocidaire par les autorités locales. Trois nouvelles victimes de la famine ont également été recensées dans l’enclave.
Au cours de la dernière journée, six Palestiniens ont été tués et plus de 190 blessés par des tirs israéliens alors qu’ils tentaient de récupérer de l’aide humanitaire. Depuis le 27 mai, ces attaques visant des civils en quête de nourriture ont fait 2 362 morts et 17 434 blessés.
La fermeture totale des points de passage de Gaza par Israël depuis le 2 mars a plongé les 2,4 millions d’habitants dans une situation de famine. Une évaluation de la sécurité alimentaire, soutenue par l’ONU, a déjà confirmé la présence de la famine dans le nord de Gaza et prévoit son extension vers le sud d’ici la fin du mois.
L’armée israélienne a relancé ses attaques le 18 mars, rompant l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier. Depuis, 11 768 personnes ont été tuées et 49 964 autres blessées. La campagne militaire en est désormais à son 700ᵉ jour, laissant derrière elle un territoire ravagé et menacé par une famine généralisée.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour génocide en lien avec cette guerre.