
L’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a affirmé jeudi que l’armée israélienne avait contraint, en janvier, des dizaines de milliers de Palestiniens à quitter trois camps de réfugiés situés dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Selon HRW, ces déplacements forcés, contraires au droit international, constituent des "crimes de guerre".
Le rapport se penche sur "l’opération Iron Wall", une vaste offensive lancée par Israël le 21 janvier dans le camp de réfugiés de Jénine, puis étendue à ceux de Tulkarem et de Nour Shams, ainsi qu’à d’autres secteurs du nord de la Cisjordanie.
L’ONG appelle Israël à mettre fin aux démolitions, à permettre aux habitants de regagner leurs foyers, à répondre aux besoins humanitaires urgents et à coopérer avec les enquêtes de l’ONU et de la Cour pénale internationale.
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, l’armée israélienne a intensifié ses opérations en Cisjordanie occupée. Plus de 1 076 Palestiniens y ont été tués et 10 700 blessés dans des attaques menées par les forces israéliennes et des colons. Par ailleurs, plus de 20 500 personnes ont été arrêtées.
En juillet dernier, la Cour internationale de justice a rendu un avis historique jugeant illégale l’occupation israélienne des territoires palestiniens et appelant au démantèlement de toutes les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.









