Inde: l'un des principaux adversaires de Modi retourne en prison après l'élection

18:422/06/2024, dimanche
MAJ: 2/06/2024, dimanche
AFP
Arvind Kejriwal (2R), ministre en chef de la capitale Delhi et chef du parti Aam Aadmi (AAP), s'adressant à ses partisans et aux travailleurs du parti au siège de l'AAP avant de retourner en prison à New Delhi, le 2 juin 2024. M. Kejriwal, l'un des principaux opposants au Premier ministre Narendra Modi, a déclaré qu'il retournerait en prison le 2 juin, conformément aux conditions de sa libération sous caution, après des élections dont on s'attendait à ce qu'elles se soldent par une nouvelle victoire écrasante du leader nationaliste hindou.
Crédit Photo : Arun SANKAR / AFP
Arvind Kejriwal (2R), ministre en chef de la capitale Delhi et chef du parti Aam Aadmi (AAP), s'adressant à ses partisans et aux travailleurs du parti au siège de l'AAP avant de retourner en prison à New Delhi, le 2 juin 2024. M. Kejriwal, l'un des principaux opposants au Premier ministre Narendra Modi, a déclaré qu'il retournerait en prison le 2 juin, conformément aux conditions de sa libération sous caution, après des élections dont on s'attendait à ce qu'elles se soldent par une nouvelle victoire écrasante du leader nationaliste hindou.

L'un des principaux opposants au Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé retourner en prison dimanche, après une période de liberté sous caution accordée pour lui permettre de faire campagne pour les élections nationales.

"Je suis sorti pour la campagne électorale pendant 21 jours (...) aujourd'hui, je vais me rendre en allant à Tihar",
une prison de New Delhi, a annoncé sur les médias sociaux Arvind Kejriwal, ministre en chef de la capitale et l'un des principaux dirigeants de l'alliance d'opposition.

Il avait été placé en détention en mars dans le cadre d'une enquête sur des faits de corruption.

Son arrestation, un mois avant le début des élections générales, avait été qualifiée par ses partisans de
"conspiration politique"
orchestrée par le parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP).

La plus haute cour indienne l'a libéré sous caution le mois dernier, donnant un coup de pouce à la campagne de l'opposition qui cherchait à évincer M. Modi, mais lui a ordonné de retourner en détention dès la fin du scrutin, qui a duré six semaines.


Le responsable a précisé qu'avant de retourner en prison, il se rendrait d'abord au mémorial du Mahatma Gandhi, prierait dans un temple hindou et se rendrait au bureau de son parti. 


L'administration de M. Kejriwal a été accusée de corruption après qu'il a mis en œuvre une politique de libéralisation de la vente d'alcool en 2021, renonçant à une participation lucrative de l'État dans le secteur.


Cette politique a été révisée l'année suivante, mais l'enquête qui a suivi sur l'attribution présumée corrompue de licences a conduit à l'emprisonnement de deux alliés importants de M. Kejriwal.


Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi semble bien placé pour remporter un troisième mandat après la fin du scrutin qui a duré six semaines samedi. 


Les sondages à la sortie des urnes lui sont favorables et le dirigeant s'est dit s'est dit
"confiant"
samedi en sa réélection. 

Les résultats de l'élection seront officiellement annoncés mardi.


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