
Israël a annoncé ce mercredi l'extension de ses opérations militaires pour s'emparer de larges zones de la bande de Gaza, alors qu'au moins quinze personnes ont été tuées mardi dans des frappes israéliennes, selon la Défense civile.
Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de carnage, s'est effondré le 18 mars lorsqu'Israël a repris sa guerre génocidaire dans le territoire palestinien assiégé. Plus de mille personnes ont été tuées depuis cette date, selon les autorités locales.
Israël Katz avait déjà annoncé le 21 mars avoir ordonné à l'armée de ‘'saisir davantage de territoires à Gaza'', en menaçant d'annexer l'enclave palestinienne à Israël si le mouvement de résistance islamique ne libérait pas les otages encore entre ses mains.
‘'Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire, qui sera annexé à Israël'', avait-il menacé.
Les secouristes de la Défense civile de Gaza ont annoncé mardi que deux frappes israéliennes sur des habitations avaient tué au moins quinze personnes, dont des enfants, à Khan Younès, dans le sud, et dans le camp de Nousseirat, dans le centre de l'enclave palestinienne.
Le porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur Telegram aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès, les sommant d'évacuer immédiatement les zones désignées sur une cartographie partagée sur ce réseau social.
A la date du 28 mars, plus de 142 000 Palestiniens avaient été à nouveau déplacées depuis la fin du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), qui rapporte que des dizaines de milliers d'autres ont fui sous le coup d'ordres d'évacuation israéliens au cours de la dernière semaine.