
L’armée israélienne a libéré, ce lundi, plusieurs Palestiniens originaires de la bande de Gaza après plusieurs mois de détention, a annoncé le Bureau d’information sur les prisonniers, relevant du Hamas.
Dans un communiqué, le bureau a précisé que les prisonniers avaient été relâchés au point de passage de Kerem Shalom, dans le sud de l’enclave, sans fournir de détails sur leur nombre ni leur état de santé.
Les détenus ont été pris en charge par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et transférés vers l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah, où ils doivent subir des examens médicaux.
Le 13 octobre, Israël avait déjà relâché près de 2 000 prisonniers, dont 1 700 originaires de Gaza, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu avec le Hamas. La majorité d’entre eux étaient dans un état de santé critique, selon des ONG de défense des droits humains.
Plus de 10 000 Palestiniens, parmi lesquels des femmes et des enfants, demeurent incarcérés en Israël, où ils subissent, d’après ces organisations, torture, famine et négligence médicale.
L’accord de cessez-le-feu prévoit, dans sa première phase, la libération d’otages israéliens en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, ainsi que la reconstruction de Gaza et la mise en place d’une nouvelle autorité de gouvernance sans participation du Hamas.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes sur Gaza ont fait près de 69 000 morts, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 170 000 blessés, selon les autorités sanitaires locales.









