Des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) arrivent dans la ville de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, le 28 octobre 2025.
Le Canada a fermement condamné mercredi des informations faisant état d’atrocités commises par les Forces de soutien rapide (FSR) dans la ville d’El-Fasher, dans l’ouest du Soudan.
"Le Canada est horrifié par les attaques à El-Fasher et condamne le massacre signalé de plus de 2 000 civils"
, a indiqué la ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand, sur le réseau social X, basée aux États-Unis.
Anand a appelé toutes les parties à
"respecter le droit international et à protéger les civils"
appelant au
"passage sans entrave de l’aide humanitaire"
.
Des autorités soudanaises et plusieurs organisations internationales affirment que les FSR ont commis des
"massacres"
et d’autres violations à El-Fasher, incluant des
"exécutions sommaires"
, des arrestations arbitraires et le déplacement de populations lors de leur offensive contre la ville, assiégée depuis plus d’un an.
"Nettoyer"
"Nettoyer"
Plus tôt mardi, l’ONU a exhorté les FSR à permettre un
"couloir sûr"
pour évacuer les civils d’El-Fasher. Dans le même temps, une force conjointe de mouvements armés alliés à l’armée soudanaise a accusé les FSR d’avoir tué 2 000 civils les 26 et 27 octobre.
Les FSR ont rejeté ces accusations, affirmant
"nettoyer El-Fasher des dernières forces de l’armée et de leurs alliés tentant de fuir la ville"
.
Depuis le 15 avril 2023, l’armée soudanaise et les FSR s’affrontent dans un conflit que les initiatives régionales et internationales n’ont pas permis de résoudre. La guerre a fait des milliers de morts et plus de 15 millions de déplacés.
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