Le Hezbollah a déploré ce samedi la mort de son secrétaire général, Hassan Nasrallah, à la suite de ce qu'il a qualifié de "raid sioniste perfide" contre la banlieue sud de Beyrouth.
Nasrallah, qui était secrétaire général du Hezbollah depuis 1992, a joué un rôle clé dans le mouvement de résistance libanais, et en particulier dans ses confrontations avec les forces israéliennes.
Sa mort marque un moment important dans le conflit en cours entre le Hezbollah et Israël.
Dans un communiqué précédent rendu public ce samedi, l'armée israélienne a affirmé avoir éliminé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une opération visant le commandement central du Hezbollah, situé sous un immeuble résidentiel dans la banlieue sud de Beyrouth.
En réponse aux attaques israéliennes, le Hezbollah a tiré des centaines de roquettes contre des sites militaires israéliens, des colonies et même le siège du Mossad à Tel-Aviv, dans un silence obstiné des autorités israéliennes sur le bilan des victimes et les dégâts causés, relèvent certains observateurs.
Le Hezbollah et Israël sont engagés dans une guerre transfrontalière depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, qui a fait près de 41 600 tués, dont la majorité est principalement composée de femmes et d'enfants, à la suite de l'attaque transfrontalière du Hamas datant du 7 octobre 2023.
La communauté internationale a mis en garde contre les frappes ciblant le territoire du Liban, dans la mesure où il y a un risque d'escalade du conflit de Gaza vers un conflit régional.