
Le pape Léon XIV effectue une visite de trois jours au Liban, sa première à l’étranger depuis son élection. Accueilli à Beyrouth par les plus hautes autorités libanaises, il participe à une série de rencontres politiques, religieuses et interconfessionnelles. Son programme comprend une prière au sanctuaire de Saint Charbel, des échanges avec des responsables religieux, un hommage aux victimes de l’explosion du port et une messe sur le front de mer. Cette visite intervient alors que le pays traverse une crise profonde.
Parti d’Istanbul dimanche matin, le souverain pontife entame un programme dense de trois jours au Liban. Il doit rencontrer successivement le président, le président du Parlement et le Premier ministre, avant d’échanger avec des représentants de la société civile et des diplomates. Il rejoindra ensuite la nonciature apostolique à Harissa, au nord de Beyrouth.
Un programme spirituel et diplomatique chargé
Lundi, Léon XIV visitera Annaya, où il priera au sanctuaire de Saint Charbel. Il rencontrera ensuite évêques, prêtres et acteurs pastoraux au sanctuaire de Notre-Dame du Liban, avant un entretien privé avec les patriarches catholiques à la nonciature.
Une rencontre interreligieuse et œcuménique se tiendra ensuite sur la place des Martyrs, au centre de Beyrouth. La journée se conclura par un échange avec des jeunes au complexe patriarcal maronite de Bkerké.
Dernière journée marquée par l’hommage aux victimes de l’explosion
Mardi, le pape visitera le personnel soignant et les patients de l’hôpital des Sœurs de la Croix à Jal el-Dib. Il observera également un moment de prière silencieuse sur le site de l’explosion du port de Beyrouth, avant une messe sur le front de mer et une cérémonie officielle d’au revoir à l’aéroport.









