Les efforts s'intensifient en vue d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, où les combats et les raids israéliens meurtriers se poursuivaient jeudi en dépit d'une situation humanitaire désastreuse.
Des témoins ont fait état de frappes israéliennes à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, la grande ville du sud du territoire, en partie détruite, où se cachent selon Israël des dirigeants locaux du mouvement de résistance palestinien.
Ces discussions doivent porter sur une proposition formulée lors d'une récente réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris.
Une trêve de six semaines
Selon une source du Hamas, le mouvement de résistance examine une proposition en trois phases, dont la première prévoit une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus à Gaza, et 200 à 300 camions d'aide pourront entrer chaque jour dans le territoire palestinien.
Le gouvernement israélien évoque de son côté une possible trêve mais continue d'affirmer qu'il ne mettra fin à son offensive à Gaza qu'une fois le Hamas éliminé, les otages libérés et après avoir reçu des garanties sur la sécurité future d'Israël.
"Au bord du gouffre"
La plupart se sont dirigés vers le sud à mesure que les combats s'étendaient. Plus d'1,3 million de déplacés, selon l'ONU, s'entassent à présent à Rafah, piégés contre la frontière fermée avec l'Égypte.