Les Émirats arabes unis convoquent un diplomate israélien après l’attaque contre le Qatar

La rédaction avec
15:5112/09/2025, Cuma
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Cette image tirée d'une vidéo AFPTV montre de la fumée s'élevant après des explosions dans la capitale du Qatar, Doha, le 9 septembre 2025.
Crédit Photo : Jacqueline PENNEY / AFP
Cette image tirée d'une vidéo AFPTV montre de la fumée s'élevant après des explosions dans la capitale du Qatar, Doha, le 9 septembre 2025.

Les Émirats arabes unis ont convoqué vendredi le chargé d’affaires israélien, David Ahad Horsandi, afin de protester contre la frappe qualifiée de “lâche et irresponsable” menée cette semaine par Israël contre le Qatar, selon l’agence de presse officielle WAM.

Reem bint Ibrahim Al Hashimy, ministre d’État à la Coopération internationale, a exprimé la “condamnation ferme” et la “dénonciation” d’Abou Dhabi face à cette attaque et aux “déclarations hostiles” du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en soulignant que la sécurité du Qatar est “indissociable” de celle des pays du Conseil de coopération du Golfe.


De son côté, la chaîne publique israélienne KAN a rapporté que l’ambassadeur d’Israël aux Émirats avait également été convoqué pour un rappel à l’ordre, à la suite de la frappe israélienne visant des responsables du Hamas au Qatar au début de la semaine.


Mardi, des avions de chasse israéliens avaient bombardé la direction du Hamas à Doha, causant la mort de six personnes: cinq membres du mouvement palestinien et un agent de sécurité qatari.


Le lendemain, Netanyahu a lancé une mise en garde à Doha en déclarant:
“Soit vous expulsez le Hamas, soit vous le poursuivez en justice. Car si vous ne le faites pas, nous le ferons.”
Il a comparé l’attaque israélienne à Doha à la chasse menée par les États-Unis contre Al-Qaïda après les attentats du 11 septembre 2001, une analogie aussitôt rejetée par le Qatar, qui l’a qualifiée de “justification pitoyable des pratiques perfides d’Israël” et de violation manifeste de sa souveraineté.

Le Qatar, aux côtés des États-Unis et de l’Égypte, joue pourtant un rôle clé dans les efforts de médiation visant à mettre fin à la guerre israélienne contre Gaza, qui a déjà coûté la vie à plus de 64 700 Palestiniens depuis octobre 2023.


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