LFI appelle à une présidentielle anticipée et une loi spéciale pour garantir la continuité budgétaire

14:017/10/2025, الثلاثاء
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Le Député français Eric Cocquerel.
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Le Député français Eric Cocquerel.

La France insoumise (LFI) a réaffirmé mardi, au micro d’Anadolu, son exigence d’une élection présidentielle anticipée pour sortir de l’impasse politique actuelle, tout en soutenant l’idée d’une loi spéciale permettant l’adoption du budget 2026 avant un éventuel retour aux urnes.

"Ce que nous souhaitons, c’est une présidentielle anticipée"
, a déclaré Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances de l’Assemblée nationale, se disant
"heureux"
de voir l’ancien Premier ministre Édouard Philippe
"rejoindre"
cette position.
"Je pense que la question qui doit être posée et la pression qui doit s’exercer d’ici la fin de la semaine, y compris de la part des groupes de gauche, c’est le départ d’Emmanuel Macron"
, a-t-il ajouté.

Le député a également plaidé pour l’adoption d’une loi spéciale
"qui reproduirait l’entièreté du budget 2026"
afin de
"garantir la continuité de l’État"
avant toute dissolution.
"Une dissolution tout de suite, c’est une mauvaise idée. Je suis pour la solution de la loi spéciale, qui assurerait la continuité budgétaire sans débat politique",
a-t-il insisté.

Coquerel estime par ailleurs que le chef de l’État ne peut
"s’en sortir sans retour aux urnes"
et juge
"illusoire"
l’hypothèse d’un gouvernement de gauche appliquant une politique contraire à celle d’Emmanuel Macron.

Dans un communiqué commun publié à l’issue d’une réunion entre LFI, les écologistes, Générations et le groupe GDR, Mathilde Panot a dénoncé
"l’entêtement du président de la République à vouloir imposer la continuité de sa politique, malgré la victoire du Nouveau Front Populaire"
lors des législatives.

Les forces de gauche ont annoncé qu’elles censureraient
"tout gouvernement qui s’inscrirait dans la continuité de la politique macroniste"
et se sont dites prêtes à présenter
"des candidatures porteuses du programme du Nouveau Front Populaire dans toutes les circonscriptions"
en cas de dissolution.

"Notre responsabilité commune est d’agir ensemble pour en finir avec le macronisme et battre l’extrême droite"
, a conclu Mathilde Panot, annonçant une nouvelle réunion prévue mercredi.

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