Le conflit entre le Hezbollah et Israël a fait 1 953 victimes depuis le 8 octobre 2023. Les tensions se poursuivent le long de la Ligne bleue avec des impacts sur la population libanaise.
Les affrontements qui opposent, depuis le 8 octobre 2023, le Hezbollah à Israël le long de la Ligne bleue ont fait un total de 1 953 victimes, a indiqué vendredi le ministère libanais de la Santé.
Dans son dernier bilan hebdomadaire, basé sur des informations obtenues auprès des hôpitaux jusqu'au 16 juillet inclus et repris par des médias locaux, le ministère explique que, sur ce chiffre total, 481 personnes sont décédées et 531 autres ont été blessées, nécessitant une hospitalisation depuis octobre dernier.
Selon le dernier décompte du quotidien libanais L'Orient-Le Jour, les combats ont fait 504 morts au Liban, parmi lesquels 375 combattants du Hezbollah et 83 civils. Sur le nombre total de victimes (entre morts et blessés), 86 % étaient des hommes et 95 % des ressortissants libanais, dont 56 % avaient entre 25 et 44 ans.
Depuis le 8 octobre 2023, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d'échanges de tirs entre l'armée israélienne, d'une part, et le Hezbollah et les factions palestiniennes, d'autre part, ce qui a causé des morts et des blessés des deux côtés.
Après la déclaration de guerre israélienne au mouvement de résistance islamique Hamas, le Hezbollah a déclaré à maintes reprises qu'il ne resterait pas neutre et soutiendrait la résistance palestinienne à travers des opérations lancées contre des positions israéliennes près de la frontière avec le Liban.
Les hostilités entre le Hezbollah et Tel Aviv ont entraîné le déplacement de près de 150 000 habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël (environ 60 000 côté israélien et 95 000 côté libanais). Israël occupe depuis plusieurs décennies des terres libanaises au Liban-Sud.
Un conflit meurtrier avait déjà opposé Tel Aviv au Hezbollah libanais en 2006. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait averti qu'aucun lieu en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d'attaque de l'État hébreu contre le Liban. Hassan Nasrallah a également menacé Chypre si elle décidait d'ouvrir ses aéroports et ses bases à Israël.