
L’Union européenne a approuvé son 19e paquet de sanctions contre la Russie, visant à restreindre davantage les revenus énergétiques de Moscou. Le plan prévoit la fin complète des importations de gaz naturel liquéfié russe d’ici fin 2026, ainsi que des sanctions ciblant la "flotte fantôme" de pétroliers utilisés pour contourner les restrictions. Le ministre français Jean-Noël Barrot a salué une décision "massive", exhortant Vladimir Poutine à cesser sa "guerre coloniale" contre l’Ukraine.
Selon le communiqué officiel, ces mesures prévoient un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici fin 2026. Elles incluent également de nouvelles restrictions contre la "flotte fantôme" de pétroliers utilisée par Moscou pour contourner les précédentes sanctions occidentales.
Ce dispositif vient compléter les multiples vagues de sanctions économiques déjà imposées depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, touchant notamment les secteurs bancaire, technologique et énergétique.
La France "se félicite"
Du côté de Bruxelles, plusieurs diplomates estiment que cet accord marque un tournant stratégique: l’Union européenne cherche désormais à neutraliser les réseaux parallèles permettant à Moscou de maintenir ses exportations énergétiques malgré les restrictions.
Mais cette nouvelle série de mesures pourrait aussi accentuer les tensions sur le marché mondial de l’énergie, déjà fragilisé par la guerre et les bouleversements géopolitiques qu’elle entraîne.