Les bureaux de vote au Pakistan ont fermé, jeudi, après que des millions d'électeurs ont exprimé leur suffrage lors des élections générales visant à élire un nouveau gouvernement pour les cinq prochaines années, sur fond de renforcement des mesures de sécurité et d'interruption des services de téléphonie mobile et d'internet mobile.
Plusieurs attentats à la bombe ont émaillé la journée électorale, faisant au moins huit morts.
Le scrutin est terminé, mais les personnes se trouvant à l'intérieur des bureaux de vote seront encore autorisées à exprimer leur suffrage, selon la Commission électorale du Pakistan.
Le scrutin a débuté à 8 heures, heure locale (3h00 GMT) et s'est achevé à 17 heures.
Au moins huit personnes, dont un enfant, ainsi que sept membres du personnel de sécurité ont été tués et plusieurs autres ont été blessés lors d'attaques dans ces deux provinces.
Des affrontements entre militants de partis politiques ont également été signalés dans différentes régions du pays, mais aucune victime n'a été signalée.
Les électeurs ont formé de longues files d'attente devant les bureaux de vote de la capitale Islamabad, ainsi que de Lahore, Karachi, Peshawar, Quetta et d'autres villes importantes.
Interruption des services de téléphonie mobile et d'internet mobile
Le ministère de l'intérieur a ordonné, plus tôt dans la matinée, la suspension temporaire des services de téléphonie mobile, ainsi que la coupure des services d'internet mobile dans tout le pays.
Au moins 29 personnes ont été tuées au Pakistan, mercredi, dans trois attentats à la bombe distincts.
Des retards dans le vote ont été signalés dans plusieurs régions.
De nombreuses personnes se sont plaintes d'avoir des difficultés à trouver leur bureau de vote, car la permanence téléphonique de la Commission électorale ne fonctionnait pas en raison de la suspension des services de téléphonie mobile.
Selon la Commission électorale, 28 626 candidats issus de 150 partis politiques sont en lice pour les sièges de l'Assemblée nationale et des assemblées provinciales dans l'ensemble du pays.
Des candidats et des membres du public ont toutefois critiqué cette décision.
Priver les candidats de leurs agents et de leur personnel le jour de l'élection est inacceptable.