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Le vice-Premier ministre italien et chef du parti d'extrême droite italien "Lega", Matteo Salvini, s'adressant à un rassemblement d'Identité et Démocratie (ID), un groupe de droite à l'extrême droite au Parlement européen, organisé par Lega à Rome, le 23 mars 2024. Le leader de la "Lega", Matteo Salvini, a l'intention de se concentrer sur les thèmes de la campagne européenne, en commençant par s'opposer aux "folies des extrémistes verts qui mettent à genoux les entreprises, les travailleurs et les familles" et aux "choix européens qui ouvrent la porte à l'immigration illégale".
Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a accusé samedi le président français Emmanuel Macron de mettre en "danger" l'Europe en n'ayant pas exclu la possibilité d'un envoi de troupes au sol en Ukraine.
Les déclarations en février du président Macron suggérant que des troupes occidentales pourraient être envoyées en Ukraine sont
"extrêmement dangereuses, excessives et deséquilibrées",
a déclaré M. Salvini lors d'une réunion à Rome de dirigeants européens nationalistes et d'extrême droite organisée par le groupe Identité et Démocraie du parlement européen.
"Je pense que le président Macron, avec ses propos, représente un danger pour notre pays et notre continent",
a déclaré M. Salvini dont le parti d'extrême droite la Ligue fait partie de la coalition gouvernementale de la Première ministre Giorgia Meloni.
"Nous ne voulons pas laisser à nos enfants un continent prêt à entrer dans la Troisième Guerre mondiale",
a ajouté M. Salvini dans une intervention qui était notamment consacrée à la famille.
Le problème ce ne sont pas les mamans et les papas, mais les bellicistes comme Macron qui parlent de guerre comme s'il n'y avait pas de problèmes maintenant.
Le Portugais Andre Ventura, chef du parti populiste anti-système Chega qui a doublé son score aux élections générales début mars, Harald Vilimsky du Parti de la Liberté autrichien et l'ancien candidat à la primaire républicaine pour la présidentielle américaine Vivek Ramaswamy ont notamment pris la parole au cours de la réunion.
Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN) français, qui n'a pas assisté à la réunion, a envoyé un message vidéo.
En mars, M. Salvini, qui a à plusieurs reprises manifesté son admiration pour le président russe Vladimir Poutine, avait déclaré à propos de l'élection présidentielle en Russie:
"Quand un peuple vote, il a toujours raison".
Après la mort en détention de l'opposant russe Alexéï Navalny en février, il avait déclaré que c'était
"aux médecins et aux juges russes"
d'en déterminer la cause.
Les propos d'Emmanuel Macron, qui a affirmé le 26 février qu'il ne fallait pas exclure un futur envoi de militaires occidentaux en Ukraine, ont notamment heurté l'Allemagne et desarçonné d'autres alliés européens.
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