
Le Premier ministre du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a déclaré dans une interview publiée dimanche que le Hamas s’était dit disposé à discuter des moyens de ne plus représenter une menace pour Israël, tout en précisant que les négociations sur les sujets sensibles, notamment le désarmement du mouvement, avaient été repoussées faute de conditions favorables à un accord global.
Également ministre des Affaires étrangères, Al Thani a expliqué que les médiateurs avaient choisi de reporter ces discussions, après avoir facilité la conclusion du cessez-le-feu à Gaza, qui a mis fin aux hostilités israéliennes, rapporte The New York Times.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi dernier qu’un accord avait été conclu entre Israël et le Hamas sur la première phase de son plan de paix, présenté le 29 septembre. Celui-ci prévoit un cessez-le-feu à Gaza, la libération de tous les otages israéliens contre environ 2 000 prisonniers palestiniens, et un retrait progressif des troupes israéliennes de l’ensemble de la bande de Gaza. Cette phase est entrée en vigueur vendredi.
La deuxième phase du plan inclut la création d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, sans participation du Hamas, la formation d’une force multinationale et le désarmement du mouvement.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 67 682 morts parmi les Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, rendant l’enclave presque inhabitable.