
Le représentant iranien auprès des Nations unies a déclaré mardi que le cessez-le-feu fragile instauré avec Israël ouvrait une nouvelle voie pour la diplomatie, tout en affirmant que les tentatives occidentales visant à contraindre Téhéran à céder avaient échoué.
Réaffirmant l’engagement de Téhéran en faveur de la non-prolifération, Iravani a assuré que l’Iran respectait le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et que son programme restait soumis à la surveillance rigoureuse de l’AIEA, réitérant la volonté du pays de résoudre les différends par des moyens pacifiques.
Tensions diplomatiques autour des frappes contre les sites nucléaires iraniens
Il a fermement condamné les frappes contre les sites nucléaires iraniens, les qualifiant de “défi dangereux lancé à l’autorité du TNP”, et a mis en garde contre les risques de retombées radioactives pouvant affecter toute la région du Moyen-Orient.
Nebenzia a également accusé les États-Unis et Israël de violer la Charte des Nations unies, les résolutions 487 et 2231 du Conseil de sécurité, ainsi que le statut de l’AIEA. Il a critiqué le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne pour leur soutien aux attaques, qualifiant leurs justifications diplomatiques d’“irrecevables”.