Après le secteur privé, le ministère du Pétrole et des Énergies renforce les capacités de négociation de ses agents afin de tirer le maximum de profit de cette nouvelle source de financement.
Le Sénégal est l’un des rare pays africains à avoir bénéficié des ressources du Fonds vert pour le climat. Son secteur privé est également parmi les premiers du continent à tirer profit du marché carbone. En plein essor, celui-ci attire de plus en plus d’acteurs comme le ministère du Pétrole et des Énergies.
Cette formation fait suite à plusieurs sessions de renforcement de capacités des agents de l’administration centrale. L’objectif est d’accompagner les institutions publiques ciblées qui s’engagent dans des négociations bilatérales à améliorer la compréhension des concepts juridiques, institutionnels et techniques liés à l’article 6 pour les approches coopératives.
Dans cette même lancée, Dakar a validé, le 21 février dernier, sa stratégie de mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris qui devrait lui permettre de profiter davantage du marché carbone. Ce dernier a été institué pour limiter et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il permet d’échanger des droits d’émission de CO2 de la même manière que des titres financiers. Un crédit carbone négociable équivaut à une tonne de dioxyde de carbone, ou à la quantité équivalente d’un autre gaz à effet de serre, qui est réduite, séquestrée ou évitée.