Environ 200 000 personnes ont fui le Soudan depuis le début des combats à la mi-avril, et des centaines de milliers d'autres sont déplacées à l'intérieur du pays, a fait savoir, vendredi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Outre l'insécurité au Soudan, les réfugiés qui arrivent dans les zones frontalières reculées des pays voisins sont confrontés à de nombreux défis en raison du manque de services et d'infrastructures.
Plus tôt dans la journée, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour le Soudan, Volker Perthes, a indiqué dans une déclaration à la presse, que les négociations entre les représentants de l'armée soudanaise et des Forces de soutien rapide (FSR), en vue de parvenir à un cessez-le-feu au Soudan, devraient reprendre aujourd'hui ou au plus tard demain.
L'Arabie saoudite a annoncé, vendredi, la poursuite des pourparlers à Djeddah entre les deux parties au conflit au Soudan, dans le but de parvenir à un accord de cessez-le-feu pour une durée de 10 jours, sous un mécanisme de surveillance américano-saoudien. D'autres négociations suivront pour un cessez-le-feu durable.
L’annonce de Ryad intervient à la suite de la signature par les représentants de l'armée régulière et du FSR, jeudi, d’une déclaration dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah, à travers laquelle les deux parties s’engagent à protéger les civils et les flux d’aide humanitaire et à mettre fin aux combats.
Des combats meurtriers opposant l'armée régulière fidèle au général Abdel Fattah Al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide, menés par le général Hemeti, se poursuivent depuis le 15 avril au Soudan. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.
Le bilan des combats au Soudan s’élève à 604 morts et plus de 5 000 blessés, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).