Sri Lanka: le vainqueur probable de la présidentielle n'annulera pas l'accord avec le FMI

12:2422/09/2024, Pazar
AFP
Le candidat à la présidence du parti National People's Power (NPP), Anura Kumara Dissanayaka (2L), quitte un bureau de vote après avoir déposé son bulletin lors de l'élection présidentielle au Sri Lanka, à Colombo, le 21 septembre 2024. Le Sri Lanka, en proie à des difficultés financières, a commencé à voter pour son prochain président le 21 septembre dans le cadre d'un véritable référendum sur un plan d'austérité impopulaire du Fonds monétaire international mis en place après la crise financière sans précédent qu'a connue la nation insulaire.
Crédit Photo : Ishara S. KODIKARA / AFP
Le candidat à la présidence du parti National People's Power (NPP), Anura Kumara Dissanayaka (2L), quitte un bureau de vote après avoir déposé son bulletin lors de l'élection présidentielle au Sri Lanka, à Colombo, le 21 septembre 2024. Le Sri Lanka, en proie à des difficultés financières, a commencé à voter pour son prochain président le 21 septembre dans le cadre d'un véritable référendum sur un plan d'austérité impopulaire du Fonds monétaire international mis en place après la crise financière sans précédent qu'a connue la nation insulaire.

Le vainqueur probable de l'élection présidentielle au Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, "n'annulera pas" l'accord signé en 2023 avec le Fonds monétaire international (FMI) après la faillite financière du pays mais souhaite le renégocier, a annoncé dimanche son parti.

Le candidat du Front de libération du peuple (JVP) d'inspiration marxiste, converti à l'économie de marché, est donné gagnant du scrutin, selon les résultats partiels rendus publics par la commission électorale.


"Nous n'annulerons pas le plan du FMI (...) notre volonté est de coopérer avec le FMI et d'introduire certains amendements",
a déclaré Bimal Ratnayake, un membre du bureau politique du JVP.

Il a rappelé que le candidat s'était engagé pendant sa campagne à réduire les impôts, largement augmentés dans le cadre de la politique d'austérité pratiquée par le président sortant Ranil Wickremesinghe, ainsi que les taxes sur les produits alimentaires et les médicaments.


M. Wickremesinghe a succédé en juillet 2022 au président Gotabaya Rajapaksa, chassé de son palais par des manifestants en colère contre l'inflation et les pénuries.


En échange d'une aide de 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) du FMI, il a serré la ceinture des 22 millions de Sri Lankais, multipliant hausses d'impôts et réductions des dépenses publiques très impopulaires.

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