Syrie : La France salue la mémoire des victimes de l'attaque chimique de la Ghouta

16:1922/08/2025, Cuma
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Des femmes peignent une fresque murale à Hammuriyeh, dans l'ancienne région rebelle de la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, le 14 janvier 2025, alors que les Syriens déplacés par la guerre et vivant dans le nord-ouest de la Syrie, contrôlé par l'opposition, retournent dans leurs maisons après la destitution du président Bachar al-Assad.
Crédit Photo : LOUAI BESHARA / AFP
Des femmes peignent une fresque murale à Hammuriyeh, dans l'ancienne région rebelle de la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, le 14 janvier 2025, alors que les Syriens déplacés par la guerre et vivant dans le nord-ouest de la Syrie, contrôlé par l'opposition, retournent dans leurs maisons après la destitution du président Bachar al-Assad.

La Diplomatie française a commémoré jeudi le douzième anniversaire de l’attaque chimique au gaz sarin contre la Ghouta, en Syrie, qui avait fait près de 1 400 morts le 21 août 2013.

Par voie de communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé que
"la France salue la mémoire des victimes et se tient aux côtés de leurs familles et de l’ensemble du peuple syrien pour que justice soit enfin rendue pour les innombrables crimes commis par le régime des Assad et ses alliés"
.

L’attaque de 2013, survenue dans la banlieue est de Damas, reste l’un des épisodes les plus marquants de la guerre civile syrienne. Des centaines d’enfants figuraient parmi les victimes, ce qui avait alors provoqué une onde de choc internationale et relancé les débats sur l’utilisation d’armes prohibées.

Le Quai d’Orsay a souligné la poursuite de son engagement dans la lutte contre l’impunité.
"La France poursuivra son engagement pour que les responsables de l’utilisation de ces armes soient sanctionnés, au travers notamment du Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques dont elle était à l’initiative en 2018"
, précise le communiqué.

Paris a également réaffirmé son soutien à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui poursuit ses travaux visant à localiser et détruire les stocks d’armes chimiques encore détenus par le régime syrien.

Le ministère a salué "
l’engagement des nouvelles autorités syriennes en ce sens"
et rappelé que la préservation des preuves constituait
"une base indispensable pour la lutte contre l’impunité"
.

Douze ans après la tragédie de la Ghouta, les perspectives de justice pour les victimes demeurent fragiles. Si la communauté internationale a mis en place des mécanismes de sanction et de suivi, les blocages politiques persistent. La mémoire de ce drame continue néanmoins d’incarner la question plus large de l’impunité dans les conflits armés contemporains, un enjeu crucial pour l’avenir du droit international.


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