
La Syrie participera mercredi, pour la première fois de son histoire, à une réunion de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
L’ancien régime de Bachar al-Assad a été accusé d’avoir mené des dizaines d’attaques chimiques pour réprimer les manifestations populaires et antigouvernementales qui ont éclaté en mars 2011 et réclamaient une transition pacifique du pouvoir.
En 2013, le régime Assad a lancé des missiles chargés de gaz sarin, un agent neurotoxique à action rapide, sur la région de la Ghouta orientale, en périphérie de Damas, tuant plus de 1 400 personnes, dont des centaines d’enfants.
À la suite de cette attaque meurtrière, la Syrie sous le régime Assad a adhéré à l’OIAC le 13 septembre 2013. Ce même mois, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2118 sur les armes chimiques syriennes.
Le mois dernier, le président syrien Ahmed Al-Sharaa a rencontré à Damas une délégation de l’OIAC dirigée par son directeur général, Fernando Arias Gonzalez.
Bachar al-Assad, à la tête de la Syrie pendant près de 25 ans, a fui en Russie le 8 décembre, mettant fin au régime du parti Baath, au pouvoir depuis 1963.