Char turc dans la région du Bouclier de l'Euphrate, au nord de la Syrie.
Les États-Unis ont déclaré ne pas soutenir les élections municipales dans les zones contrôlées par les YPG en Syrie, invoquant le manque de conditions pour des élections libres et inclusives.
Les États-Unis ont déclaré vendredi qu'ils ne soutiennent pas les élections municipales dans les zones contrôlées par les YPG/PKK dans le nord-est de la Syrie, affirmant que les conditions pour des élections
"libres"
et
"inclusives"
ne sont pas réunies.
"Les États-Unis estiment que les conditions nécessaires à la convocation d'élections libres, équitables, transparentes et inclusives en Syrie, y compris au nord et à l'est, ne sont pas remplies et ne soutiennent donc pas la récente annonce de l'Administration autonome démocratique du Nord et de l'Est de la Syrie (DAANES) appelant le Comité électoral supérieur à commencer les préparatifs pour des élections municipales"
, a déclaré le porte-parole du Département d'État, Matthew Miller, dans un communiqué.
"Les États-Unis ont constamment affirmé que toute élection en Syrie devrait être libre, équitable, transparente et inclusive, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les conditions pour de telles élections ne sont pas actuellement réunies en Syrie, y compris au nord et à l'est"
, a-t-il ajouté.
Cette déclaration est intervenue après que les YPG ont annoncé leur intention de tenir des élections municipales dans une région qu'ils contrôlent dans le nord-est de la Syrie. La Türkiye s'oppose à cette initiative en raison des liens des YPG avec le PKK, que les États-Unis et l'UE désignent également comme organisation terroriste.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a précédemment déclaré que la Türkiye n'autorisera jamais une
"terre de terrorisme"
juste au-delà de ses frontières sud, au nord de la Syrie et de l'Irak.
Les États-Unis considèrent les YPG, renommés plus tard Forces démocratiques syriennes (FDS), comme un partenaire dans la lutte contre Daesh/ISIS en Syrie et ne les reconnaissent pas comme groupe terroriste, bien qu'ils reconnaissent le PKK comme tel.
La Türkiye n'a jamais accepté le soutien américain aux YPG en raison de leurs liens avec le PKK, qui demeure l'une des principales sources de tensions entre les deux alliés de l'OTAN.
Le PKK mène une campagne terroriste contre la Türkiye depuis plus de 35 ans et est responsable de la mort de plus de 40 000 victimes, selon les chiffres officiels.
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