
La Commission électorale nationale indépendante du Togo (Ceni) a annoncé dimanche soir les résultats des premières élections sénatoriales qui se sont déroulées le 15 février courant, consacrant la suprématie du parti Union pour la République (Unir), au pouvoir, dans l'échiquier politique du pays.
Sur 41 des 61 sièges du Sénat, chambre haute du parlement actuel, Unir a obtenu 34 sièges, selon les résultats provisoires rendus publics au siège de la Ceni devant les médias, par Yago Dabre, le président de la Ceni du Togo.
Les 7 sièges restants sont répartis entre 4 formations politiques de l'opposition togolaise et un indépendant.
Même résultat pour le parti Cercle des Leaders Émergeants (CLE), alors que la parti Bâtir s'en est sorti avec deux sièges.
A ceux là s'ajoutent deux indépendants qui n'ont pas suivi l'appel de leur formation politique au Boycott des sénatoriales. Robert Olympio, un ancien cadre de l'Alliance nationale pour le Changement-ANC, parti de Jean Pierre Fabre, ancien chef de file de l'opposition togolaise, est l'un d'eux. Il avait été exclu immédiatement du parti avant même les élections.
Les résultats provisoires devraient être transmis désormais à la Cour suprême togolaise, pour les résultats définitifs.
Une fois le Senat installé, les deux chambres (le Sénat et l'Assemblée nationale) ensembles, désigneront par la suite le nouveau président de la République togolaise et le président du Conseil des ministres conformément à la nouvelle Constitution togolaise du 06 mai 2024.
Pour rappel, cette constitution a fait entrer le Togo dans la 5e République, avec changement de régime politique du présidentiel au parlementaire.