Le président américain Donald Trump fait une annonce dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 16 octobre 2025.
Le président américain Donald Trump a averti jeudi que des forces "très proches, dans les environs" pourraient entrer dans la bande de Gaza sous l’égide des États-Unis si le mouvement palestinien Hamas ne respecte pas les termes de l’accord de cessez-le-feu conclu avec Israël.
"Je n’ai pas dit qui interviendrait, mais quelqu’un le fera. Ce ne sera pas nous, nous n’avons pas besoin de le faire. Il y a des gens tout près, à proximité, qui peuvent s’en charger très facilement, mais sous notre supervision"
, a déclaré Trump aux journalistes à la Maison-Blanche.
Le président a ajouté:
"La situation s’est calmée. C’est une région difficile, nous le savons. Ils se sont engagés à respecter l’accord, et je pars du principe qu’ils tiendront parole. Je l’espère, et je sais qu’ils ont restitué aujourd’hui plusieurs corps supplémentaires."
De son côté, un dirigeant du Hamas a réaffirmé jeudi l’engagement du mouvement envers l’accord de cessez-le-feu, soulignant qu’il garantit
"la fin de la guerre, la protection de notre peuple contre l’agression et le début de la reconstruction".
Dans le cadre de cet accord, Hamas a libéré 20 otages israéliens vivants et remis les corps de 10 autres, en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens.
La première phase de l’accord, conclue plus tôt ce mois-ci entre Israël et Hamas, repose sur un plan présenté par Donald Trump. Elle prévoit la libération réciproque de prisonniers et la reconstruction de Gaza, avec la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance sans la participation du Hamas.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué près de 68 000 Palestiniens dans l’enclave, principalement des femmes et des enfants, et ont rendu Gaza pratiquement inhabitable.
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