
Deux ans après le début du génocide israélien, presque toutes les terres agricoles de la bande de Gaza ont été détruites ou sont devenues inaccessibles, privant des milliers de familles de leurs revenus et provoquant une envolée sans précédent des prix alimentaires, a déclaré vendredi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
L’organisation a précisé que les familles vivant autrefois de l’agriculture n’ont aujourd’hui plus aucune source de revenu et que, même si certains produits réapparaissent sur les marchés, la population n’a plus les moyens de les acheter.
Cette première phase de l’accord de trêve s’inscrit dans un plan proposé par le président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre menée par Israël et à reconstruire le territoire palestinien.
Aux termes de cet accord, 600 camions d’aide humanitaire, incluant ceux transportant du carburant et du gaz de cuisson, sont censés entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué près de 68 000 Palestiniens à Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants, rendant le territoire pratiquement inhabitable.