Le porte-parole du département d'État des États-Unis, Matthew Miller.
Les États-Unis ont mis en garde mercredi contre une "escalade" au Liban, soulignant que cela mettrait en péril la sécurité d'Israël, en réaction aux propos du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu selon lesquels Israël était "prêt pour une opération très intense" à sa frontière nord.
"Nous ne voulons pas d'une escalade du conflit qui ne ferait qu'entraîner de nouvelles pertes en vies humaines, tant chez les Israéliens que chez les Libanais, et qui nuirait considérablement à la sécurité et à la stabilité d'Israël dans la région",
a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, interrogé sur les déclarations de M. Netanyahu prononcées lors d'une visite dans le nord d'Israël.
La tension est vive le long de la frontière entre le Liban et Israël, avec des échanges de tirs intermittents entre les forces israéliennes et le Hezbollah. Il s'agit des affrontements les plus meurtriers depuis que les deux parties se sont livrées à une véritable guerre en 2006.
Le porte-parole américain a cependant minimisé l'idée qu'une guerre avec le Liban serait imminente, en soulignant que
"les déclarations du gouvernement israélien indiquant qu'il est prêt à mener une opération militaire, si nécessaire"
ne signifient pas
"qu'il a pris la décision de mener une opération militaire".
Tout en disant comprendre la
"situation intenable pour Israël"
à sa frontière nord, il a ajouté:
Nous sommes toujours convaincus qu'Israël préfère une solution diplomatique.
Ces tensions interviennent sur fond d'offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 36 500 morts depuis l'attaque menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas.
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