Mohammad Hammoud se trouvait chez lui avec sa femme dans le sud du Liban quand des bombardements israéliens ont visé leur village plus tôt cette année, différents de tous ceux qu'il a connus.
Cette substance qui s'enflamme au contact de l'oxygène peut être utilisée pour créer des écrans de fumée et éclairer les champs de bataille.
"Crime de guerre"
Des images prises à au moins dix reprises entre octobre et avril montrent d'étranges panaches de fumée en forme de poulpes, généralement associé au phosphore blanc.
Les images ont été prises à au moins huit endroits différents, plusieurs fois à proximité des habitations.
L'agence de presse officielle libanaise Ani a fait état à plusieurs reprises de bombardements israéliens au phosphore dans le sud du Liban, y compris ces derniers jours, provoquant parfois des incendies.
Des médecins de trois autres hôpitaux du sud du Liban ont déclaré que leurs établissements avaient traité des personnes présentant des symptômes respiratoires dus à une exposition au phosphore blanc.
Si des civils sont blessés ou tués, cela peut constituer un crime de guerre.
Plainte à l'ONU
Tamara Elzein, secrétaire générale du Conseil National de la Recherche Scientifique (CNRS), a noté qu'il existe peu de documentation relative à l'impact des bombardements au phosphore blanc sur le sol.