Crédit photo: Khalil MAZRAAWI / AFP
La Maison Blanche a averti, lundi, que la situation sécuritaire au Soudan ''devient de plus en plus dangereuse et ne permet pas une évacuation supplémentaire de ressortissants américains".
La chaîne américaine Al-Hurra a rapporté, citant la Maison Blanche, que
''des drones américains aident à sécuriser un convoi de bus transportant des Américains vers Port-Soudan''
.
Les États-Unis et plusieurs autres pays s'activent à évacuer leurs ressortissants et diplomates du Soudan, sur fond de poursuite des combats entre l'armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR) et ce, pour le dixième jour consécutif, malgré une trêve humanitaire déclarée entre les deux parties.
La Maison Blanche a ajouté que
"la situation sécuritaire au Soudan est désormais plus dangereuse et ne permet pas une évacuation supplémentaire de citoyens américains"
. Elle a déclaré:
Il n'y a aucun moyen de vérifier avec précision le nombre de citoyens américains au Soudan.
La Maison Blanche a noté que
"les États-Unis disposent de capacités militaires dans la région qui peuvent être déployées dans des situations d'urgence"
, sans donner de plus amples détails.
La même source a, également, déclaré que Washington
''est en contact permanent avec le chef du Conseil souverain de transition, Abdel Fattah al-Burhan et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo dit "Hemedti", dans le but de parvenir à un cessez-le-feu"
.
L'évacuation des ressortissants d'un certain nombre de pays arabes et étrangers a commencé samedi, sur fond de nouveaux affrontements entre l'armée soudanaise et les
"Forces de soutien rapide" à proximité du palais présidentiel, dans le centre de la capitale, Khartoum, malgré une trêve humanitaire de trois jours déclarée par les deux parties à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée régulière et les paramilitaires des
''Forces de soutien rapide'' à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties se sont renvoyées la responsabilité du déclenchement des hostilités.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé d'autres missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de
"rebelles"
par l’armée après le déclenchement des hostilités.
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