L'Arabie saoudite, farouche opposante à une sortie des énergies fossiles, domine le bloc arabe dans les négociations mondiales pour le climat, malgré des intérêts divergents au sein du groupe, notamment avec le pays hôte.
Alors que Ryad, premier exportateur de brut au monde, refuse une mention des énergies fossiles dans un texte sous l'égide de l'ONU, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, répète vouloir un accord historique, évoquant le sort du pétrole, du charbon et du gaz.
Ces États, ainsi que le Qatar, producteur géant de gaz, dépendent des hydrocarbures pour financer leurs économies et leurs projets de développement, explique Laury Haytayan, directrice pour la région MENA du Natural Resource Governance Institute, basée à Bruxelles.
Première économie arabe
Pour les pays arabes qui n'ont pas de pétrole, au Levant ou au Maghreb, l'alignement historique sur l'Arabie saoudite se heurte à leurs intérêts environnementaux, agricoles et sanitaires, relèvent les ONG.
A la COP28, les délégations de ces pays, très tournés vers le tourisme, comprennent de fervents défenseurs du climat.