Indonésie: fin des recherches dans l'école effondrée, 67 morts au total

10:017/10/2025, Salı
AFP
Des sauveteurs à la recherche de victimes à l'internat islamique Al Khoziny à Sidoarjo, Java Est, le 5 octobre 2025, après l'effondrement d'un bâtiment à plusieurs étages de l'école pendant les prières, tuant au moins 37 personnes, 26 autres étant toujours portées disparues, selon un responsable.
Crédit Photo : Dicky Bisinglasi / AFP
Des sauveteurs à la recherche de victimes à l'internat islamique Al Khoziny à Sidoarjo, Java Est, le 5 octobre 2025, après l'effondrement d'un bâtiment à plusieurs étages de l'école pendant les prières, tuant au moins 37 personnes, 26 autres étant toujours portées disparues, selon un responsable.

Les recherches pour retrouver les victimes de l’école indonésienne effondrée à Sidoarjo se sont achevées mardi, avec un bilan final de 67 morts et 104 survivants, selon les autorités.

"Le nombre total de victimes évacuées s’élève à 171, dont 67 morts et 104 survivants"
, a déclaré Yudhi Bramantyo, directeur des opérations de l’Agence nationale de recherche et de sauvetage (Basarnas).

"Au neuvième jour, nous avons terminé les opérations de recherche et de sauvetage des victimes. Nous avons également déblayé tous les matériaux du bâtiment effondré"
, a précisé Mohammad Syafii, directeur de la même agence.

Un précédent bilan faisait état de 63 morts, avant la découverte de nouveaux corps sous les décombres.


Des enquêtes sur les causes de la catastrophe


Jusqu’à présent, seuls 17 corps ont été identifiés, selon l’unité d’identification des victimes de catastrophes de la police. L’effondrement s’est produit lundi dernier dans l’école islamique Al-Khoziny, un internat de plusieurs étages, alors que près de 150 étudiants participaient aux prières de l’après-midi.

Il s’agit de la catastrophe la plus meurtrière survenue en Indonésie depuis le début de l’année, a déclaré Budi Irawan, directeur adjoint de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB). Les autorités mènent désormais une enquête sur les causes de l’effondrement, alors que des travaux d’agrandissement étaient en cours.


Selon les experts, les premiers indices montrent que la construction ne respectait pas les normes. Le jour du drame, un gardien avait indiqué que le bâtiment s’était écroulé alors que des ouvriers coulaient du béton pour ériger un étage supplémentaire.


Des normes de sécurité souvent négligées


Le laxisme dans les contrôles de construction et le manque de respect des normes suscitent de vives inquiétudes en Indonésie, un archipel souvent confronté à des effondrements meurtriers.


En septembre, trois personnes avaient trouvé la mort et des dizaines d’autres avaient été blessées lors de l’effondrement d’une salle de prière dans l’ouest de Java.


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