Crédit Photo : David RAMOS / AFP
Le président américain Donald Trump et Gianni Infantino, président de la Fifa, après la finale de la coupe du monde des Clubs de la Fifa, au MetLife Stadium, à East Rutherford, dans le New Jersey, le 13 juillet 2025.
Washington accueille vendredi une cérémonie spectaculaire pour le tirage au sort du Mondial-2026, marqué par la présence de Donald Trump. La Fifa a prévu un show de grande ampleur avec artistes internationaux et personnalités sportives. Trump pourrait recevoir le premier "Prix de la Paix" de la Fifa, malgré les tensions diplomatiques avec le Mexique, le Canada et l’Iran. Sur le plan sportif, cette édition élargie à 48 équipes introduit de nouvelles règles pour garantir l’équilibre entre les nations.
Washington s’apprête à vivre vendredi le premier moment fort du
. Le tirage au sort, organisé au Kennedy Center, s’annonce comme un show inédit pour cette édition hors norme disputée dans trois pays : États-Unis, Mexique et Canada. Avec Donald Trump comme principal invité, la cérémonie devrait mêler politique, spectacle et enjeux sportifs.
La
a investi lourdement dans cet évènement de près de deux heures. Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams ou encore Nicole Scherzinger doivent se produire sur scène. L’animation est confiée à Heidi Klum et à l’humoriste Kevin Hart. L’objectif affiché : donner le ton d’une Coupe du monde XXL, appelée à devenir la plus suivie de l’histoire.
Donald Trump, star centrale d’un show mondialisé
L’ancien président américain, revenu à la Maison Blanche en janvier, s’est imposé comme la vedette de cette cérémonie. Il a fait de ce Mondial un pilier de son second mandat, malgré ses tensions persistantes avec le Mexique et le Canada, ses prises de position migratoires ou ses menaces visant certaines villes dirigées par des démocrates.
Trump entretient une relation étroite avec
. Le président de la Fifa, présent lors de son investiture, a multiplié les signaux de proximité, conscient du rôle clé des États-Unis qui accueilleront 78 des 104 matchs du tournoi, dont la finale au MetLife Stadium dans le New Jersey.
Un "Prix de la Paix" Fifa promis à Trump
Selon plusieurs sources, la Fifa doit remettre à Donald Trump le premier "
". Une récompense que le président américain pourrait utiliser comme vitrine internationale. Le 5 novembre, Gianni Infantino avait déclaré:
"Le football oeuvre pour la paix, et au nom de la grande communauté du football, le Prix de la Paix de la Fifa reconnaîtra les énormes efforts d'individus qui unissent les gens et apportent l'espoir aux générations futures."
Co-organisateurs du tournoi, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney seront présents malgré les tensions commerciales liées aux taxes imposées par Washington. Même l’Iran a finalement confirmé l’envoi d’une délégation menée par le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir menacé d’un boycott en raison de refus de visas.
Une édition élargie et des nouveautés sportives majeures
Sur le plan sportif, le tirage conditionne le parcours des 42 équipes déjà qualifiées. Elles seront rejointes en mars par six barragistes pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire du tournoi.
Les légendes américaines Tom Brady, Shaquille O’Neal et Wayne Gretzky participeront au tirage. Les groupes seront dévoilés vendredi, mais les lieux et horaires des matchs ne seront annoncés que samedi. La Fifa veut "garantir les meilleures conditions possibles pour toutes les équipes et les spectateurs", en tenant compte des fuseaux horaires.
Autre mesure nouvelle: les quatre meilleures nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, France, Angleterre) seront réparties de manière à ne pas s’affronter avant les demi-finales, à condition de terminer en tête de leur poule. Une manière d’assurer un
dans un tournoi plus vaste que jamais.
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