Le mardi 14 octobre 2025 restera marqué par un double événement footballistique symbolique : pendant que le Qatar arrachait sa qualification pour le Mondial 2026 face aux Émirats arabes unis (2-1), Israël voyait ses espoirs s'évanouir après une défaite 3-0 contre l'Italie à Udine. Deux nations, deux destins opposés dans la course au tournoi nord-américain. Le contraste est saisissant entre l'ancien hôte du Mondial 2022 qui assure sa présence en 2026 et la sélection israélienne qui voit la porte se refermer définitivement.
Le Qatar a validé mardi soir son billet pour la Coupe du monde 2026 en s'imposant 2-1 face aux Émirats arabes unis au Jassim Bin Hamad Stadium de Doha. Une victoire qui permet à l'émirat du Golfe de participer à sa deuxième phase finale consécutive après avoir organisé l'édition 2022 sur son sol.
Un soulagement après des moments difficiles
Il faut rappeler que le chemin n'était pas tracé d'avance. Après avoir organisé le Mondial 2022, le Qatar, double vainqueur de la Coupe d'Asie, devait cette fois prouver sa légitimité sportive sans le statut de pays hôte. La pression était donc immense sur les épaules des joueurs.
Les investissements massifs dans le football qatari, les infrastructures de pointe et l'académie Aspire semblent porter leurs fruits, même si certains observateurs continuent de s'interroger sur la viabilité à long terme de ce modèle footballistique.
Qatar qualifié, Israël éliminé
L'ironie de l'histoire veut que pendant que le Qatar fêtait sa qualification dans la joie, à plusieurs milliers de kilomètres de là, une autre nation voyait ses rêves mondialistes s'effondrer.
Le contraste ne pourrait être plus saisissant. Au même moment, Israël s'inclinait lourdement 3-0 face à l'Italie à Udine, mettant un terme définitif à ses espoirs de participer au Mondial 2026.
Mateo Retegui a été le bourreau d'Israël en inscrivant un doublé, avec un penalty transformé en première mi-temps (45e+2) et une superbe reprise à la 74e minute, avant que Gianluca Mancini ne vienne alourdir la marque dans les arrêts de jeu. Une démonstration italienne qui assure à la Nazionale une place en barrages et enterre définitivement les ambitions israéliennes.
Certains ont réclamé l'exclusion d'Israël des compétitions UEFA, à l'image de ce qui s'est passé avec la Russie après l'invasion de l'Ukraine. Mais l'UEFA et la FIFA ont maintenu leur position: le football reste le football. Du moins en théorie. Dans les faits, les équipes israéliennes doivent jouer leurs matchs "à domicile" en Hongrie ou dans d'autres pays neutres, une situation kafkaïenne qui en dit long sur les contradictions du football moderne.
Au final, Israël ne participera pas au Mondial, pour la plus grande joie des supporters du monde entier.
