Le PKK/YPG, soutenu par les États-Unis, prend le contrôle des territoires abandonnés par les forces du régime Al-Assad

12:187/12/2024, Cumartesi
MAJ: 7/12/2024, Cumartesi
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Cette photo aérienne montre un portrait criblé de balles du président syrien Bachar al-Assad ornant le bâtiment de la municipalité de Hama après qu'il a été dégradé suite à la prise de la ville par les combattants de force d'opposition, le 6 décembre 2024.
Crédit Photo : Omar HAJ KADOUR / AFP
Cette photo aérienne montre un portrait criblé de balles du président syrien Bachar al-Assad ornant le bâtiment de la municipalité de Hama après qu'il a été dégradé suite à la prise de la ville par les combattants de force d'opposition, le 6 décembre 2024.

Alors que les forces du régime de Bachar Al-Assad continuent de se retirer de l'est de la Syrie, le groupe terroriste PKK/YPG, soutenu par les États-Unis, étend son emprise sur les territoires abandonnés par les forces du régime.

Après avoir subi des pertes territoriales consécutives face aux groupes hostiles au régime à Alep, Idlib, Hama et Homs depuis le 27 novembre, les forces gouvernementales ont commencé à se retirer de leurs positions dans la province de Deir ez-Zor, près de la frontière irakienne, au cours de la journée.


Après avoir cédé le centre-ville, l'aéroport et plusieurs points stratégiques à la milice kurde, les forces du régime syrien et les combattants soutenus par l'Iran se sont dirigées vers Damas et Homs, la porte d'entrée de la capitale.


Avec le retrait des forces du régime, l'organisation terroriste, qui s'était étendue vers l'est en direction de l'Euphrate, contrôle désormais une vaste zone le long d'un front.

Le PKK/YPG, qui occupait auparavant une grande partie de la rive orientale de l'Euphrate, s'étendant du district de Manbij jusqu'à la frontière sud de l'Irak, étend son emprise maintenant vers l'ouest à travers le fleuve, dans les parties centrale et méridionale du pays.


L'organisation terroriste, qui a gagné des zones initialement contrôlées mais rapidement libérées par les forces du régime, tente également d'avancer vers Manbij, à la limite nord de la région.


La ligne d'approvisionnement de l'Iran entre l'Irak et la Syrie tombe sous le contrôle d'un groupe terroriste


Les groupes soutenus par l'Iran sont très présents dans la région, du centre-ville de Deir ez-Zor jusqu'au district d'Al-Boukamal, près de la frontière syro-irakienne.


Le groupe terroriste PKK/YPG, soutenu par les États-Unis, occupe désormais la quasi-totalité du territoire de Deir ez-Zor à l'est de l'Euphrate, tandis que le régime de Bachar Al-Assad et les groupes soutenus par l'Iran contrôlent la capitale provinciale et d'autres zones rurales.


Les Gardiens de la révolution iraniens, qui utilisaient auparavant un couloir d'approvisionnement entre l'Irak et la Syrie, sont entrés dans le pays par le district d'Al-Boukamal et se dirigent vers Deir ez-Zor.

Avec la reprise du centre-ville de Deir ez-Zor par le PKK/YPG, cette ligne de ravitaillement est désormais sous le contrôle de l'organisation terroriste.


Des affrontements entre les forces du régime syrien et des groupes hostiles au régime ont éclaté le 27 novembre dans la campagne occidentale d'Alep.


Le 30 novembre les rebelles avaient pris le contrôle de la majeure partie du chef-lieu de la province d'Alep et établi leur domination sur toute la province d'Idlib.


Le 1er décembre, l'Armée nationale syrienne a lancé l'opération "Aube de la liberté" contre le groupe terroriste PKK/YPG dans le district de Tal Rifaat, dans la campagne d'Alep, libérant la région des éléments terroristes.


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