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Le siège du ministère turc du commerce, Söğütözü Yerleşkesi, à Ankara, le 6 janvier 2020.
La Türkiye a été placée dans la tranche la plus basse (15 %) de la nouvelle grille tarifaire américaine, selon le ministère turc du Commerce. Cette décision, prise par l'administration Trump, reflète la reconnaissance du rôle économique stable et résilient de la Türkiye. Tandis que d'autres pays voient leurs tarifs augmenter jusqu’à 50 %, Ankara bénéficie d’un avantage compétitif. Des négociations sont en cours pour préserver des secteurs clés comme l’acier, le textile ou l’automobile, dans une volonté de coopération durable avec Washington.
La Türkiye ressort
de la nouvelle grille tarifaire américaine en étant placée dans la tranche la plus basse, à 15 %. Cette mesure témoigne d’une reconnaissance des États-Unis envers la Türkiye en tant que partenaire commercial stable et compétitif sur le marché mondial, a indiqué vendredi le ministère turc du Commerce.
Dans un communiqué, le ministère précise que les nouvelles mesures annoncées par le président américain Donald Trump entraîneront des hausses de tarifs allant de 15 % à 50 % à l’échelle mondiale.
"Cette situation offre un avantage notable à la Türkiye par rapport à de nombreux pays, en particulier en Asie et en Amérique latine"
, souligne le communiqué.
Le ministère insiste également sur le fait que les pays n’ayant pas d’accord commercial avec les États-Unis devront désormais faire face à des droits de douane plus élevés sur leurs exportations vers ce pays.
Des secteurs stratégiques préservés
Les États-Unis ont notamment décidé d’imposer un nouveau tarif de 50 % sur certains produits sidérurgiques, ciblant des exportateurs de cuivre, d’acier et d’aluminium. Toutefois, cette mesure se limite à des articles spécifiques comme les tuyaux et câbles en cuivre. Les produits comme le cuivre raffiné, le minerai et les concentrés restent exclus de cette taxation.
"Ce changement soudain a provoqué une baisse des prix et une surabondance sur les marchés américains du cuivre"
, note le ministère.
Parmi les principaux partenaires commerciaux n’ayant pas encore conclu d’accord avec Washington figurent le Canada, le Mexique, la Thaïlande et plusieurs pays d’Extrême-Orient, dont l’Inde. Pour cette dernière, des tarifs supplémentaires seront appliqués.
Des négociations turco-américaines en cours
Le ministère indique également que des discussions diplomatiques et techniques sont en cours entre Ankara et Washington. Elles concernent plusieurs secteurs stratégiques tels que l’acier, l’automobile et le cuivre.
"Les négociations visant à réduire favorablement ces taux pour la Türkiye se poursuivent de manière constructive. Nos échanges se poursuivent également pour garantir une ouverture conforme à nos attentes, notamment pour les secteurs du textile et de l’habillement"
, souligne le communiqué.
La Türkiye affirme que sa priorité est d’établir des relations commerciales avec les États-Unis dans un cadre
"prévisible, équitable et durable".
"Comme en témoigne le récent décret exécutif du président américain, la Türkiye figure parmi les pays pour lesquels le processus de négociation progresse positivement, illustrant le renforcement du dialogue et de la coopération bilatérale",
conclut le communiqué.
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