La lutte pour le "prestige" de la Türkiye

15:2329/06/2024, samedi
MAJ: 29/06/2024, samedi
Ali Saydam

La "liste grise" dans laquelle se trouvait la Türkiye est la suivante : "Albanie, Barbade, Burkina Faso, Cambodge, Îles Caïmans, Gibraltar, Haïti, Jamaïque, Jordanie, Mali, Maroc, Myanmar (Birmanie), Nicaragua, Pakistan, Panama, Philippines, Sénégal, Soudan du Sud, Syrie, Ouganda, Émirats Arabes Unis, Yémen." La Türkiye a satisfait à 39 des 40 critères requis, il ne resterait plus qu'une seule mesure à prendre concernant la réglementation du monde de la cryptomonnaie... Nous disons "il ne resterait

La "liste grise" dans laquelle se trouvait la Türkiye est la suivante : "Albanie, Barbade, Burkina Faso, Cambodge, Îles Caïmans, Gibraltar, Haïti, Jamaïque, Jordanie, Mali, Maroc, Myanmar (Birmanie), Nicaragua, Pakistan, Panama, Philippines, Sénégal, Soudan du Sud, Syrie, Ouganda, Émirats Arabes Unis, Yémen."


La Türkiye a satisfait à 39 des 40 critères requis, il ne resterait plus qu'une seule mesure à prendre concernant la réglementation du monde de la cryptomonnaie... Nous disons "il ne resterait plus", car même le sultan sourd en Égypte a entendu que la décision de mettre la Türkiye sur la liste grise était davantage basée sur des préférences politiques que sur des sujets concrets...


On accusait également la Türkiye de faiblesse en matière de blanchiment d'argent et de soutien financier au terrorisme. Le monde de la cryptomonnaie était une plateforme importante pour le financement du terrorisme... Le projet de loi visant à modifier la loi sur les marchés de capitaux, comprenant des réglementations relatives aux actifs cryptographiques, qui a été rapidement adopté mercredi soir, semble être venu à la rescousse puisque le ministre des Finances Mehmet Şimşek est revenu de Singapour la tête haute.


Pour l'amour de Dieu, regardez encore une fois la liste des pays ci-dessus... Toute personne de conscience et de bon sens ne se demanderait-elle pas : "Que fait la Türkiye parmi ceux-là ?"


Ce qui a mis notre pays sur cette liste, ce sont les applications de "diplomatie publique", et ce qui l'en a retiré également... Sinon, ce qui est déterminant, ce ne sont pas seulement les critères prétendument scientifiques du FATF (Financial Action Task Force - Groupe d'action financière) dont nous sommes membres depuis 1991 et dont nous acceptons tous les contrôles...


On a demandé à un homme condamné à mort quelle était sa dernière volonté... Et il a répondu : "Que cela me serve de leçon !"


Le véritable sujet de notre débat devrait être de savoir comment empêcher la création de l'environnement de la plaisanterie et l'aventure de la liste grise de la Türkiye. Comme nous protégeons le Président, devenu le symbole de l'islamophobie, présenté comme un autocrate, un dictateur, est-protégé au niveau de la communication au nom du peuple et comment toute cette propagande noire qui est empêchée ; exactement comme cela...


Est-ce un succès que la Türkiye soit retirée de cette liste ? Oui, bien sûr que c'est un succès. Mais le véritable succès est d'empêcher notre pays d'être soumis à de telles évaluations infondées qui menacent la valeur de notre marque et notre prestige au plus haut niveau.


Il est utile de se souvenir de la célèbre phrase, souvent citée par le professeur de santé publique et de médecine préventive le Prof. Dr. Sıtkı Velicangil, tirée de Ziya Paşa : "Je crains l'union des misérables"... Que Dieu nous protège tous d'une telle alliance...

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