Que se passera-t-il ensuite ? Seul Dieu le sait. Je ne dis pas cela simplement pour rappeler le principe selon lequel "Seul Dieu connaît l’inconnu". En observant les événements au Moyen-Orient, en collectant des données, en établissant des équations, il est impossible de faire des prévisions ou des conjectures. Au Moyen-Orient, tout peut arriver à tout moment. Aucun plan ne tient, aucune théorie du complot ne se réalise. On ne peut y concevoir de projets à court, moyen ou long terme.
Tout le monde, à l’exception d’Israël, est satisfait de la réponse du Hamas ; même Trump. Trump adresse des avertissements à Netanyahou du genre « ça suffit maintenant ». Israël a commencé les préparatifs de retrait.
Devenir une tendance, une mode, en accusant les musulmans d’être passifs, paresseux, voire lâches, à partir d’exemples isolés et exceptionnels, c’est une chose. On pourrait comprendre que ce soient les amateurs et serviteurs de l’Occident et du sionisme en notre sein qui agissent ainsi, mais cette vision complexe s’est malheureusement répandue même parmi nous.
Que ce soit pour la question de la Palestine et de Gaza ou face au système d’oppression au Moyen-Orient, tous les musulmans sont à la fois des cibles, des victimes, paient le prix fort, et accomplissent ce qui leur incombe, comme il se doit. Ils font et ont fait de leur mieux. Le fait qu’ils ne commercialisent pas leurs actions et leurs discours de manière clinquante, qu’ils ne les présentent pas dans des emballages sophistiqués ou des images artistiques, ne signifie pas qu’ils sont passifs, paresseux ou lâches. De plus, comparer la manière dont l’Orient exprime sa douleur à celle de l’Occident est une erreur : nous ne rentrons pas chez nous en nous contentant d’avoir manifesté pour apaiser notre conscience, nous ne compartimentons pas notre conscience. Oui, nous vivons beaucoup de choses en nous.
Dans l’affaire de Gaza, certains s’en prennent aussi à la Türkiye, au gouvernement, et surtout à Erdoğan. Sachez que rien n’est plus bas que le sionisme : utiliser le génocide à Gaza comme matériel de politique intérieure, exploiter les habitants de Gaza pour quelques voix. Dès le début, il y a eu ceux qui, au lieu de s’en prendre à Israël, ont préféré attaquer leur propre camp.
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