ÉDITION:

Les condamnés des réseaux sociaux

10:067/08/2024, Çarşamba
Hüseyin Likoğlu

Les plateformes de réseaux sociaux font l'objet de débats depuis le jour où elles sont entrées dans nos vies. Alors que les experts évaluent les effets négatifs des réseaux sociaux sur presque tous les aspects de notre vie, la place de ces plateformes dans nos vies augmente de jour en jour. Nous sommes confrontés à une réalité inévitable. Les plateformes de réseaux sociaux sont au premier plan à chaque période de mobilité de la faute sociale. Elles sont parfois au premier plan de la discussion

Les plateformes de réseaux sociaux font l'objet de débats depuis le jour où elles sont entrées dans nos vies. Alors que les experts évaluent les effets négatifs des réseaux sociaux sur presque tous les aspects de notre vie, la place de ces plateformes dans nos vies augmente de jour en jour. Nous sommes confrontés à une réalité inévitable.

Les plateformes de réseaux sociaux sont au premier plan à chaque période de mobilité de la faute sociale. Elles sont parfois au premier plan de la discussion en raison d'exemples positifs et parfois négatifs. Les structures obscures qui veulent susciter l'indignation sociale ont parfois recours à une désinformation très grave par le biais des réseaux sociaux. Au contraire, le pouvoir des réseaux sociaux peut être utilisé de manière positive et constructive. Un mal peut être contré par les réseaux sociaux.

On constate que ceux qui font bon usage de l'impact des réseaux sociaux ont une supériorité partielle en politique, en commerce et en relations internationales. Nous constatons également que les réseaux sociaux, qui interviennent dans tous les aspects de notre vie, sont devenus un problème de dépendance. Les experts affirment que l'addiction aux réseaux sociaux doit être traitée comme les autres addictions.

Après le 7 octobre, la position des plateformes de réseaux sociaux, face au génocide initié par l'organisation terroriste sioniste Israël en Palestine et aux massacres qui se déroulent depuis 10 mois, a donné lieu à de tout nouveaux débats. Ce génocide a mis en lumière le fait que les plateformes de réseaux sociaux, qui étaient déjà controversées en raison de leur partialité, étaient aux ordres du sionisme. À l'instar des organisations médiatiques conventionnelles mondiales, les plateformes de réseaux sociaux se sont également rangées du côté d'Israël, ont dissimulé les massacres et occulté les atrocités. Elles ont empêché les voix des victimes du massacre d'être entendues par le monde. Tout en diffusant la propagande mensongère d'Israël, ils ont censuré les véritables massacres.

L'État terroriste d'Israël a assassiné Ismaïl Haniyeh, l'un des dirigeants du Hamas, à Téhéran. Cet assassinat a suscité une vive réaction dans l'ensemble du monde islamique. Tous les musulmans ont condamné ce meurtre sur les réseaux sociaux et ont présenté leurs condoléances au martyr Haniyeh.

Meta, le propriétaire de Facebook et d'Instagram, a supprimé les messages de condoléances concernant Haniyeh. Il a supprimé les messages des personnes et des organisations les plus importantes. La suppression de contenu est une censure. Contre cette censure, l'accès à Instagram a d'abord été restreint, puis complètement bloqué.

Le blocage de l'accès, qui dure depuis quelques jours, a révélé la dépendance à l'égard des plateformes de réseaux sociaux. Même si certains sont des parodies, les messages révèlent la gravité de la situation. Certains disent qu'ils vont reporter leur anniversaire, d'autres leur mariage, d'autres encore leurs vacances. Certains disent que s'il n'y a pas d'Instagram, il n'y a même pas de sens à la vie.

Il est grand temps de s'arrêter et de réfléchir à cette nouvelle réalité. Il n'y a pas de retour en arrière possible. Ces plateformes font désormais partie de nos vies. Il faut donc que chacun prenne rapidement conscience de ce qu'il faut faire. Il n'est pas facile de créer des plateformes alternatives. Cependant, cette situation ne doit pas être négligée. Deuxièmement, il faut s'efforcer d'avoir son mot à dire sur les plateformes existantes et de devenir partie prenante.

Nous nous plaignons tous des plateformes de réseaux sociaux, mais en même temps nous effectuons tout notre travail par le biais de ces plateformes. Les institutions, les ministères, les ONG font toutes leurs annonces par le biais de ces plateformes. Nous disons ouvertement : "Si vous voulez être informés de ce que nous faisons, suivez-nous sur les réseaux sociaux".

Les sites web des institutions sont ignorés. Sans parler des sites web, même les comptes de réseaux sociaux des entreprises sont relégués à l'arrière-plan et les informations importantes sont partagées par le biais de comptes personnels. Ceux qui estiment qu'il est contraire aux mesures d'austérité d'acheter trois journaux et cinq magazines emploient des équipes de réseaux sociaux plus encombrées que les centres de presse.

Puisque nous ne pouvons pas effacer les plateformes de réseaux sociaux qui font désormais partie de nos vies, la seule solution est de réduire l'addiction. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre des mesures pour minimiser les raisons pour lesquelles les gens se tournent vers les réseaux sociaux.

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