
Ce mercredi, il a été rapporté que trois Palestiniens supplémentaires sont morts de faim au cours des dernières 24 heures dans la bande de Gaza, où la famine sévit en raison du blocus et des attaques israéliennes.
Le bilan des décès liés à la faim et à la malnutrition s’élève désormais à 269, dont 112 enfants, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Dans son communiqué, le ministère a souligné que la crise humanitaire s’aggrave, avec une population privée d’eau potable, de nourriture, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène.
Les décès dus à la famine touchent particulièrement les enfants, tandis que plusieurs organisations locales et internationales accusent Israël d’utiliser “la faim et la soif comme armes de guerre”.
Depuis le 7 octobre 2023, près de 2 millions des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés, souvent à plusieurs reprises. Beaucoup survivent dans des abris surpeuplés ou des tentes précaires, dans des conditions d’hygiène déplorables favorisant la propagation des maladies contagieuses.
Malgré cette situation dramatique, l’armée israélienne poursuit ses bombardements quotidiens, visant également les zones où les déplacés tentent de trouver refuge.