Guterres en visite de solidarité au Liban

La rédaction
09:5817/01/2025, vendredi
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Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Crédit Photo : DHA / Archive
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a entamé jeudi soir une visite qualifiée de "solidarité" par l'ONU avec le Liban, pays marqué par une longue guerre.

L'agence de presse officielle libanaise a rapporté que Guterres était arrivé à l'aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth à la tête d'une délégation onusienne. Selon l'agence, cette visite vise à féliciter le Président Joseph Aoun pour son élection, à rencontrer des hauts responsables et à évaluer la situation actuelle du pays.


Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bouhabib, a accueilli Guterres à l'aéroport avant de tenir une réunion avec lui et sa délégation dans le bâtiment VIP. Aucune déclaration officielle n’a été communiquée à l’issue de cette rencontre.

Une visite de 3 jours pour évaluer la situation


Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations Unies, a déclaré depuis New York que cette visite de trois jours avait pour objectif de renforcer la solidarité internationale avec le Liban.


Guterres doit également inspecter le quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Sud-Liban (FINUL) et s'entretenir avec les autorités locales.

Le contexte politique et sécuritaire


Le 9 janvier 2024, le Parlement libanais a mis fin à une vacance présidentielle de plus de deux ans en élisant Joseph Aoun à la tête de l’État. Quelques jours après, le juge Nawaf Salam a été désigné pour former un nouveau gouvernement.


Le pays fait face à des défis colossaux: une crise économique sans précédent, la reconstruction après la récente guerre israélienne, et la gestion du retrait progressif de l'armée israélienne des territoires occupés dans le sud.

Depuis le 27 novembre 2024, un cessez-le-feu fragile est en vigueur au sud du Liban, mettant fin aux hostilités entre Israël et le Hezbollah, qui s’étaient intensifiées le 23 septembre dernier. L’accord prévoit notamment un retrait israélien sous 60 jours et le déploiement de l’armée libanaise dans les zones frontalières.


L’agression israélienne a causé la mort de 468 personnes et blessé 16 670 autres, dont de nombreux enfants et femmes. Environ 1,4 million de Libanais ont été déplacés, la majorité des victimes ayant été enregistrées lors des combats les plus intenses après septembre 2023.


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