Francesca Albanese dénonce deux ans de massacres à Gaza

La rédaction avec
16:0717/12/2025, mercredi
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Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, lors du Forum de Doha, une conférence diplomatique annuelle, à Doha, le 7 décembre 2025.
Crédit Photo : HUSSEIN BAYDOUN / AFP
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, lors du Forum de Doha, une conférence diplomatique annuelle, à Doha, le 7 décembre 2025.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens, alerte de nouveau sur les crimes commis à Gaza, qu’elle qualifie de "génocide".

Dans un documentaire diffusé par Arte le 15 décembre, elle affirme que ces exactions se poursuivent depuis plus de deux ans dans une quasi-indifférence internationale.


Déplorant la continuité des violences et l’absence de réaction efficace de la communauté internationale, Albanese souligne l’urgence d’agir pour protéger les civils et faire respecter le droit international.


Le film met en évidence l’ampleur de la catastrophe humanitaire dans l’enclave et appelle à une mobilisation immédiate.


Selon les autorités sanitaires locales, plus de 69 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués depuis octobre 2023.

Malgré un cessez-le-feu annoncé en octobre 2025, les frappes israéliennes ont repris, tandis que la Cisjordanie connaît toujours arrestations, destructions et violences.


En janvier 2024, la Cour internationale de justice avait jugé "plausible" l’hypothèse d’un génocide à Gaza et ordonné des mesures conservatoires. En mai 2025, le procureur de la Cour pénale internationale a sollicité des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.


Malgré la trêve entrée en vigueur le 10 octobre 2025, des sources palestiniennes font état de centaines de violations en quelques semaines. L’acheminement de l’aide humanitaire reste limité et la situation humanitaire demeure critique.


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