Des personnes posent pour une photo devant le navire Omar al-Mukhtar, un navire libyen qui a pris la mer le 17 septembre pour rejoindre la flottille mondiale Sumud, dans le port de Tripoli, le 16 septembre 2025.
L’Espagne enverra un navire de la marine pour soutenir la flottille internationale "Global Sumud", qui transporte de l’aide humanitaire vers Gaza, a annoncé mercredi le Premier ministre Pedro Sanchez à New York, selon le quotidien El Pais.
"Un navire maritime, doté de toutes les ressources nécessaires, appareillera demain de Carthagène au cas où il serait nécessaire d’assister la flottille et de mener d’éventuelles opérations de secours"
, a déclaré Sanchez.
Selon le journal, Madrid a coordonné cette initiative avec Rome, après que le gouvernement italien a annoncé le déploiement de la frégate Fasan visant à assister les ressortissants italiens à bord et de mener d’éventuelles opérations humanitaires.
Le ministère espagnol de la Défense a également pris contact avec son homologue italien pour explorer une action coordonnée plus large, qui pourrait impliquer d’autres pays comme l’Irlande.
Les responsables ont souligné que la mission des navires européens n’était pas de confronter une éventuelle agression israélienne mais bien de fournir une assistance humanitaire si nécessaire. Le navire de la marine espagnole opérera dans les eaux internationales.
La flottille, composée d’environ 50 navires, est partie plus tôt ce mois-ci avec pour objectif de briser le blocus israélien et d’acheminer de l’aide humanitaire, en particulier des fournitures médicales, vers Gaza, où 2,4 millions de Palestiniens vivent sous blocus depuis 18 ans.
Les organisateurs ont indiqué que 12 explosions avaient frappé neuf navires dans les eaux internationales après plusieurs attaques de drones contre la flottille. Sans désigner explicitement de responsable, le groupe a souligné qu’Israël – qui a menacé d’empêcher la mission d’atteindre Gaza – n’a pas réagi à ces incidents.
Des enquêteurs de l’ONU ont récemment conclu qu’Israël commet un génocide à Gaza, où plus de 65 000 personnes ont été tuées depuis octobre 2023.
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