
Lors de la récente tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, les dirigeants de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU) et du Qatar l'ont appelé à ne pas lancer de frappes militaires contre les installations nucléaires de l'Iran et à privilégier la voie de la diplomatie, a rapporté Axios, citant de multiples sources familières avec les discussions.
Selon les médias, Israël a envisagé de lancer une frappe dès ce mois-ci, mais Trump n'a pas donné son aval à une telle action, car il garde l'espoir de parvenir à un accord visant à limiter les activités d'enrichissement nucléaire de l'Iran.
Alors que les Saoudiens et les Qataris ont fait part de leurs inquiétudes quant à une éventuelle attaque militaire israélienne, les Émiratis ont souligné leur préférence pour une solution diplomatique, selon Axios.
Selon des responsables américains, les trois dirigeants ont exprimé leur soutien aux pourparlers en cours avec l'Iran.
Le média a noté un changement significatif dans les positions des États du Golfe depuis 2015, lorsqu'ils ont discrètement soutenu l'opposition israélienne à l'accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran par le président de l'époque, Barack Obama. Leurs priorités sont désormais axées sur la stabilité régionale et la croissance économique.
Donald Trump a menacé l'Iran d'une action militaire si un nouvel accord sur le nucléaire n'était pas conclu pour remplacer l'accord de 2015, dont il a retiré les États-Unis en 2018.