En Birmanie, le nombre de civils blessés ou tués par des mines terrestres ou des munitions non explosées a triplé l'an dernier, a indiqué jeudi l'Unicef, déplorant plus de 20% d'enfants parmi les victimes.
L'agence des Nations unies pour l'enfance a recensé 1.052 victimes 188 personnes tuées et 864 blessées en 2023, contre 390 l'année précédente. Il y a eu 226 incidents impliquant un enfant, pour 59 morts.
La Birmanie n'a pas signé la convention des Nations unies qui interdit la production, le stockage et l'emploi des mines antipersonnel. L'armée est régulièrement accusée de commettre des atrocités et des crimes de guerre.
Plus de 6.000 personnes ont été tuées par des combattants anti-coup et des groupes ethniques minoritaires, selon la junte. La répression militaire contre toute forme de dissidence a fait plus de 4.800 morts, selon un groupe local de surveillance.