Dermatose nodulaire : taux de vaccination à 98,5 %

Crédit Photo : THOMAS SAMSON / AFP

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, à Paris, le 23 décembre 2025.

La campagne de vaccination contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) qui sévit dans le Sud-Ouest de la France se poursuit. 98,5 % des bovins du département de l’Ariège ont été vaccinés, a annoncé le Premier ministre français, mardi.

"Conformément à l’engagement du Gouvernement, l’intégralité du cheptel ariégeois sera vaccinée d’ici au 31 décembre"

, écrit sur X le locataire de Matignon, affirmant la volonté de l’Exécutif de freiner la propagation de cette maladie virale qui affecte les bovins.

Sur l’ensemble du territoire du Sud-Ouest, la mobilisation se poursuit:

"près de 62 % des 750 000 bovins sont désormais vaccinés"

, affirme Sébastien Lecornu.

Le déploiement de la vaccination est rendu possible grâce à une coordination étroite entre les ministères de l’agriculture, des armées et les services de l’État français, ainsi que les vétérinaires civils et militaires.

"Les vétérinaires militaires poursuivent la campagne dans le Gers et la Haute-Garonne"

, explique le Chef du Gouvernement français, saluant au passage l’engagement de tous les acteurs.

Tensions croissantes avec une partie du monde agricole

La campagne de vaccination s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes avec une partie du monde agricole. Une proportion notable d’éleveurs conteste la gestion gouvernementale de la crise, dénonçant notamment les mesures d’abattage dans les zones infectées ainsi que la lenteur de la vaccination à l’échelle nationale. Des mouvements de blocage de routes et autoroutes ont été signalés dans plusieurs départements du Sud-Ouest au cours des dernières semaines.

La DNC a été identifiée pour la première fois en France dans la région Rhône-Alpes au milieu de l’année, avant de se propager vers le sud du pays. Si elle demeure localisée à certains départements, sa progression rapide a poussé les autorités sanitaires à renforcer les mesures de lutte, notamment en étendant les zones réglementées et les obligations vaccinales.