- 14.11.2024, jeudi
- 20:29
Un groupe de jeunes se rassemble lors de la Fête des jeunes électeurs des combattants pour la liberté économique (EFF) au Zoo Lake de Johannesburg, le 9 décembre 2023.
La Banque africaine de développement (BAD) et l'Agence française de développement (AFD) ont signé, ce vendredi à Abidjan, un accord de coopération pour appuyer l'entrepreneuriat des jeunes en Côte d'Ivoire.
L'appui cible les jeunes âgés de 15 à 35 ans sur une période initiale de cinq ans.
Il est doté d'une enveloppe de 225 millions d'euros, dont 145 millions proviendront de la BAD (sous réserve de l'approbation de son conseil d'administration).
Le financement sera en partie géré par une agence publique ivoirienne. Le programme comprend divers volets, notamment des investissements dans l'entrepreneuriat, la création de fonds de capital-risque, l'assistance technique et des garanties financières.
Pour la BAD, cette initiative s'inscrit dans le cadre de son projet "Youth Entrepreneurs Investment Bank" (YIEB), qui vise à transformer l'énergie et l'innovation des jeunes africains en leviers de croissance économique.
Outre la Côte d'Ivoire, le Togo, l'Angola, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, le Nigeria, le Ghana et le Kenya, devraient également bénéficier de cette initiative.
"Ce que nous avons signer aujourd'hui montre notre engagement. Comment changer l'avantage démographique de l'Afrique en un avantage économique",
a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina.
Il a souligné que d'ici 2050, 42 % de la population mondiale sera africaine, d'où l'urgence de doter les jeunes d'outils de création d'emploi.
Adesina a également rappelé que chaque année, 18 millions de jeunes Africains entrent sur le marché du travail, alors que seulement trois millions d'emplois sont créés, d'où l'importance de stimuler l'entrepreneuriat pour combler cet écart.
De son côté, Rémy Rioux, directeur général de l'AFD, a souligné que cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "Choose Africa" de l'AFD. Il a insisté sur la nécessité de réformer les politiques publiques et les institutions pour répondre aux défis posés par l'arrivée annuelle de millions de jeunes sur le marché de l'emploi. Il a souligné que :
Nous voulons montrer à la jeunesse notre attention, notre engagement.
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