
Le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis interviendraient pour soutenir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans les procédures judiciaires en cours à son encontre.
Le président américain a également assuré que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu dans le cadre de son plan de paix en 20 points, n’était "pas fragile" mais "très solide", en dépit des nombreuses violations attribuées à Israël.
Les affaires judiciaires de Netanyahu
Le Premier ministre israélien a entamé en janvier de nouvelles séances d’interrogatoire dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, connues sous les numéros 1000, 2000 et 4000, qu’il rejette en bloc.
• L’affaire 1000 concerne des accusations selon lesquelles Netanyahu et son épouse auraient reçu des cadeaux de grande valeur (cigares, champagne, bijoux) d’hommes d’affaires en échange de faveurs politiques.
• L’affaire 2000 implique des négociations présumées avec Arnon Mozes, propriétaire du quotidien Yedioth Ahronoth, en vue d’obtenir une couverture médiatique favorable.
• L’affaire 4000, considérée comme la plus sérieuse, porte sur des avantages économiques et réglementaires qui auraient été accordés à Shaul Elovitch, ancien propriétaire du site Walla et du groupe de télécommunications Bezeq, en échange là encore d’une couverture médiatique positive.
Netanyahu, qui qualifie ces poursuites de "chasse aux sorcières", a plaidé non coupable pour l’ensemble des accusations. Ouvert le 24 mai 2020, son procès fait de lui le premier chef de gouvernement israélien en exercice à comparaître comme prévenu dans une affaire pénale.
Le Premier ministre est également visé par des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre lui et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des atrocités commises à Gaza, où plus de 68 000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées depuis octobre 2023.









