Crédit Photo : Bertrand GUAY / AFP
La Grande Mosquée de Paris photographiée le 18 mars 2025.
La Grande Mosquée de Paris (GMP) a annoncé lundi 22 septembre avoir saisi l’Arcom (régulateur de l’audiovisuel) après la diffusion d’une séquence sur France Info jugée "honteuse" et "d’une extrême gravité".
Lors de ce passage, la journaliste Virginie Lecasble a qualifié les musulmans de France de
, en les accusant par ailleurs d’être
antisémites.
Dans son communiqué, signé par le recteur Chems-Eddine Hafiz, la GMP exprime sa
face à des propos qualifiés d’
"essentialisants et stigmatisants"
, relevant d’une
et d’un imaginaire complotiste de type
.
Même si une tentative de correction a été apportée à l’antenne, le recteur estime que la diffusion de tels discours sur un service public audiovisuel ne peut rester sans conséquence.
L’institution rappelle qu’elle a toujours refusé d’importer le conflit israélo-palestinien sur le sol français et insiste sur la nécessité de préserver le vivre-ensemble. Elle met en garde contre la banalisation des discours islamophobes, rappelant qu’une enquête IFOP commandée par la GMP a révélé que un musulman sur deux en France, y compris non-pratiquant, a déjà subi une discrimination.
C’est la deuxième fois en quelques jours que la Grande Mosquée de Paris saisit l’Arcom. Le 16 septembre, Chems-Eddine Hafiz avait déjà réagi aux propos du journaliste Jean-Marc Sylvestre sur BFMTV, qui avait parlé de la
Pour le recteur, assimiler l’arabe à une langue
"musulmane, voire islamiste"
relève de la
"musulmanophobie en direct"
.
"La République se construit sur l’égalité et la fraternité entre tous ses citoyens, non sur la propagation de fantasmes"
, conclut la Grande Mosquée de Paris dans son communiqué.
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