
La militante propalestinienne Amira Zaiter a vu sa peine réduite en appel à six mois sous bracelet électronique pour "apologie du terrorisme", alors qu’elle dénonçait les massacres à Gaza. Ce verdict souligne une injustice flagrante : pendant que des militants sont condamnés pour leurs prises de parole, des soldats franco-israéliens ayant participé à la guerre contre Gaza ne font l'objet d'aucune poursuite en France. Une justice à deux vitesses qui criminalise la solidarité avec la Palestine tout en épargnant les acteurs d’un conflit qualifié de génocidaire par de nombreuses ONG.
Soutiens à Gaza condamnés, soldats de Tsahal protégés
Une justice à géométrie variable
Cette condamnation sévère contraste fortement avec l’impunité totale dont jouissent, sur le territoire français, plusieurs binationaux franco-israéliens revenus du front de Gaza, où l’armée israélienne est accusée de crimes de guerre, voire de génocide, selon plusieurs ONG et experts de l’ONU.
Alors qu’Amira Zaiter est poursuivie pour de simples mots, aucun militaire franco-israélien ayant participé aux bombardements massifs contre des civils palestiniens n’a été inquiété par la justice française. Ces derniers circulent librement, parfois avec la bienveillance de certaines autorités locales.